D’une part, le vent.
Arrivant du Sud l’été et de l’Est l’hiver, il dicte le positionnement de la maison sur le terrain. Les toitures et les murs sont dessinés de manière à permettre une ventilation naturelle des lieux. La cour générée devient un lieu de fraicheur où l’on peut se retrouver, étendre son linge, se reposer…
La maison se base sur deux systèmes constructifs. Une succession de fermes en structure bois couverte de tôle ou de chaume s’appuie sur des murs montés en briques d’adobe facilement disponibles sur le site. Ce système constructif modulaire, issu d’une culture constructive locale, repose sur des fondations en béton de terre et un sol surélevé en terre battue.
D’autre part, la pluie.
La région d’Arusha est sujette à de nombreuses précipitations du mois de novembre au mois de mai, la maison exploite cette ressource en récupérant et valorisant les eaux de pluie. D’un côté, les eaux de ruissellement en provenance des champs sont captées par des drains périphériques convergeant vers le bassin situé au centre de la cour.
Les différentes pièces de la maison, plus ou moins poreuses, convergent en direction du bassin central et s’unifient au niveau de la cour. L’ensemble articule la vie familiale et s’ouvre vers la maison avoisinante.
